Ma famille évolue
Mis à jour le 20/11/2024
Déménagement, naissance ou séparation : ces événements entrainent des changements importants dans votre vie de famille. Et ces changements vous donnent peut-être droit à de nouvelles prestations. Quelles sont ces aides ? Quelles sont les conditions pour y avoir droit ? Faisons le point.
Ma famille déménage : des pistes pour réduire les coûts
Nouvel enfant, nouveau travail, changement d’air… C’est le moment pour votre famille de changer de logement ! Voici quelques conseils pour bien vivre votre déménagement et éviter de trop dépenser.
Premier réflexe : vérifier si vous avez droit à des aides pour le déménagement. Si votre famille est composée de trois enfants ou plus, vous avez peut-être droit à la prime de déménagement, dont le montant maximum est de 1 119,46 euros. Celle-ci n’est pas soumise à conditions de ressources, pour y avoir droit il faut :
- avoir au moins trois enfants à charge (nés ou à naître) ;
- avoir droit à l'aide personnalisée au logement (APL) ou à l'allocation de logement à caractère familial (ALF) pour le nouveau logement dans les 6 mois qui suivent votre déménagement ;
- déménager dans une période comprise entre le 4ème mois de grossesse et le mois qui précède les deux ans du dernier enfant.
Comment en bénéficier ?
Il faut télécharger le formulaire de demande et l’adresser à votre caisse MSA dans les 6 mois suivant la date votre déménagement. Attention à bien conserver les documents justificatifs pour prouver les dépenses, ils vous seront demandés. Ces démarches sont réalisables depuis Mon espace privé.
Pour en savoir plus sur la prime de déménagement.
Pensez aux CCAS
Certaines communes ou départements proposent des aides au déménagement sous la forme de subvention ou de prêt à taux zéro. L’aide la plus courant est le Fonds de solidarité pour le logement (FSL). Pour savoir si de telles aides existent dans votre zone géographique, il faut se rapprocher du Centre communal d’action sociale (CCAS) de votre commune d’emménagement ou du Centre département d’action social (CDAS) de votre département. Les conditions d’attribution, d’ordinaire sous conditions de ressources, et les modalités sont différentes selon les structures, il faut les contacter directement pour s’informer. N’hésitez pas non plus à vous tourner vers une assistante sociale ou une association caritative pour être orienté.
Vous cherchez à louer mais vous n’avez pas de garant ? C’est le moment de vous intéresser au dispositif de Garantie Visale, mis en place par Action Logement : il s’agit d’un service de caution locative gratuit pour les personnes entre 18 et 30 ans ou les salariés de plus de 30 ans sous conditions. Pour savoir si vous y avez droit, rdv sur visale.fr où vous pouvez tester votre éligibilité.
Se renseigner sur les aides
Certains employeurs ou bailleur sociaux proposent également des aides pour le déménagement, n’hésitez pas à vous renseigner. C’est le cas par exemple pour les salariés agricoles avec l'aide AGRI-MOBILITÉ® d'Action Logement, qui peut être sollicitée pour accompagner une mobilité professionnelle ou un déménagement.
Aussi, si vous êtes demandeur d’emploi, France Travail (ex Pôle emploi) et que vous déménagez pour une raison professionnelle, cela vaut le coup de se renseigner auprès de votre conseiller pour vérifier si vous êtes éligible à des aides à la mobilité.
Des conseils pour économiser
Le prix d’un déménagement peut s’avérer couteux. Pour économiser au maximum, voici quelques astuces pratiques :
- Pour vos cartons, rien ne sert de les acheter, vous pouvez les récupérer auprès de commerçants ou de supermarchés, ils les donnent souvent volontiers. Attention toutefois, il ne faut pas s’y prendre à la dernière minute et anticiper cette récolte de cartons. N’hésitez pas non plus à chercher du côté des associations ou des groupes de dons entre particuliers.
- Si vous optez pour un déménageur professionnel, il est fortement conseiller de solliciter plusieurs devis afin d’opter pour la meilleure offre. Certaines périodes de l’année sont plus prisées pour déménager (comme en juin ou en septembre). Si vous le pouvez, privilégiez de déménager à une période moins demandée, les prix seront moins élevés. Idem, il est en général moins coûteux de déménager en semaine que durant le week-end. Pensez aussi à vérifier si votre assurance habitation couvre le déménagement, certaines entreprises de déménagement peuvent vous facturer une assurance inutile si vous êtes déjà couverts.
- Si vous louez un camion, certaines entreprises proposent des locations moins chères en aller simple, n’hésitez pas à vous renseigner. Autre piste : les plateformes de location entre particulier peuvent s’avérer plus abordables.
- Il existe aussi des plateformes de déménagement participatifs ou groupés, qui réduisent considérablement les coûts. Le concept ? Une partie du déménagement est réalisée par vos soins, et une autre partie est réalisée par des professionnels, pour les gestes plus techniques. En ce qui concerne le déménagement groupé, il s’agit de déménager avec d’autres personnes afin de réduire les frais. Le déménagement groupé convient mieux aux petits déménagements.
- N’hésitez pas à faire du tri en amont, pour éviter d’emporter des meubles ou objets dont vous vous débarrasseriez une fois sur place. Autant ne pas les compter dans le devis de déménagement !
Pour aller plus loin
Des conseils pratiques bien utiles
Et en cas de séparation ?
J’améliore mon logement : le point sur les aides et les bons plans
Que ce soit pour faire des économies d’énergie, préparer l’arrivée d’un enfant ou tout simplement se sentir bien chez soi, on a parfois besoin de réaliser des travaux dans son domicile. Locataire ou propriétaire, comment ne manquer aucune aide et réduire les frais ? On vous explique.
Tout d’abord, si vous êtes locataire vérifiez bien les travaux que vous avez le droit d’effectuer dans votre logement et s’il faut au préalable demander l’autorisation à votre propriétaire. Rendez-vous sur service-public.fr pour se renseigner.
Côté MSA, un prêt à l’amélioration de l’habitat (PAH) peut être demandé par les locataires ou propriétaires de leur résidence principale pour des travaux de réparation, d’amélioration, d’assainissement ou d’isolation thermique (à l’exclusion des travaux d’entretien : papier-peint, peintures…).
Pour y avoir droit il faut :
- bénéficier d'une prestation familiale (la prestation accueil du jeune enfant, les allocations familiales, le complément familial, l'allocation logement à caractère familial, l'allocation d'éducation de l'enfant handicapé, l'allocation de soutien familial, l'allocation de rentrée scolaire, ou encore l'allocation journalière de présence parentale) ;
- occuper votre logement, en tant que locataire, sous-locataire, occupant de bonne foi ou propriétaire ;
- occuper votre logement de façon stable et au titre de votre résidence principale ;
- entreprendre ou faire entreprendre des travaux de réparation, d'assainissement, d'amélioration, d'agrandissement, de division ou d'isolation thermique de votre logement.
Vous souhaitez bénéficier du prêt à l'amélioration de l'habitat ?
Pour cela, vous pouvez télécharger le formulaire de demande de prêt à l'amélioration de l'habitat et le retourner à votre caisse de MSA accompagné du ou des devis détaillés des travaux que vous envisagez d'effectuer.
Comment en bénéficier ?
Il faut remplir un formulaire de demande de prêt et se rapprocher de sa caisse de MSA. Attention, n’oubliez pas de fournir les devis détaillés.
Pour en savoir plus sur le prêt à l’amélioration de l’habitat
Calculer ses droits aux aides
Avant tout, la bonne pratique est de bien se renseigner sur les toutes les aides possibles. Certaines MSA proposent par exemple des prêts d’équipement ménager et immobilier ou encore des prêts individuels pour la rénovation, n’hésitez pas à vous renseigner directement auprès de votre MSA.
Pour les propriétaires, le bon réflexe est de passer par France Renov’, un service de l’Etat qui conseille gratuitement sur les aides. Vous pouvez les contacter par téléphone au 0 808 800 700 (appel gratuit), du lundi au vendredi de 9h à 18h ou en prenant rendez-vous avec un conseiller dans l’un des 570 espaces conseils à travers la France. France Renov’ propose aussi un simulateur vous permettant de vérifier l’ensemble des aides auxquelles vous pouvez prétendre. Vous apprendrez peut-être que vous avez droit à Ma prime Rénov’, une aide financière de l’Etat, qui permet de mener des travaux pour réduire sa consommation d’énergie, ou encore au de l’Eco-prêt à taux zéro.
Il est parfois possible de cumuler des aides de la Sécurité sociale et de l’Etat avec celles des collectivités territoriales (région, département, communes…). Pour le vérifier, contactez-les ou rendez-vous sur le site de l’Agence Nationale pour l’information sur le Logement (Anil) qui cartographie les aides par région. Vous pouvez aussi contacter une agence locale de l’Anil, les Adil, pour échanger par téléphone ou sur rendez-vous.
Pour les personnes qui vivent dans un logement jugé « indigne » et qui ont besoin d’être conseillées et orientées ou pour les personnes qui ont peu de moyens, il peut être intéressant de se rapprocher d’une agence locale de l’association Solidaires pour l’habitat (SOLIHA), il est possible de les joindre à ce numéro 0 801 01 02 03 ou de trouver une agence locale sur soliha-renov.fr.
Attention aux arnaques !
Malheureusement, des personnes mal attentionnées essaient parfois d’escroquer les habitants qui souhaitent réaliser des travaux. Pour les éviter, voici des bons réflexes à adopter :
- Ne répondez pas aux démarchages téléphoniques pour vous proposer des travaux de rénovation, même si la personne se présente comme un service public : les services publics ne démarchent jamais ;
- Ne donnez jamais d’informations personnelles, fiscales ou bancaires par téléphone ;
- Soyez vigilant, comparez les devis et méfiez-vous des offres trop alléchantes.
En cas de doute, n’hésitez pas à faire appel à un conseiller France Rénov’, qui vous éclairera gratuitement et avec fiabilité.
Passer par des associations
Si votre budget est serré, il peut être intéressant de prendre contact avec des associations. Par exemple, l’association des Compagnons bâtisseurs accompagne les personnes ayant peu de moyens dans leur(s) projet(s) d’amélioration ou de rénovation de l’habitat. Cette association agit tant auprès des locataires, que des propriétaires. L’asso pratique « L’Auto-Réhabilitation Accompagnée », c’est-à-dire que des bénévoles viennent vous aider pour réaliser les travaux et vous participez financièrement à la hauteur de vos moyens.
Une fois les travaux terminés, si vous avez besoin de vous équiper, ayez le réflexe de passer des associations comme Emmaüs ou le Secours populaire, qui proposent des meubles et de l’électro-ménager reconditionnés à des prix très abordables. Certaines ressourceries peuvent aussi être utiles, ainsi que les vide-greniers. Les objets sont alors souvent plus durables que des produits discount à bas prix, et c’est aussi un geste écologique !
Des astuces petits prix
Envie de donner un coup de neuf à votre logement ou de le relooker sans trop dépenser ? Voici quelques idées :
- Un bon coup de peinture suffit parfois à changer un intérieur. Misez sur les pots de peinture vendus en déstockage pour faire des affaires.
- Trier, réorganisez, redécorez : pour se sentir mieux chez soi, il faut parfois commencer par un grand rangement, une nouvelle disposition des meubles ou de la déco. Encore une fois, n’hésitez pas à chiner en braderie ou dans des associations comme Emmaüs.
- Pour les petits travaux, inspirez-vous de tutoriels sur les réseaux sociaux ou internet. Des associations d’aide au bricolage existent aussi, essayez de vous informer sur celles qui existent dans votre région.
- Changer l’éclairage aide aussi parfois à changer d’ambiance, avec des lumières variées et plus tamisées. Optez plutôt pour des ampoules LED qui vous permettront de réaliser des économies d’énergie à long terme.
J'ai des difficultés à payer mon loyer
Vous faites face à des difficultés pour payer votre loyer ? Ces situations peuvent être sources de stress et d'incertitude. Pour vous décharger de ce poids, plusieurs options s'offrent à vous, notamment en matière d'aides sociales et d'accompagnement financier. Voici quelques conseils.
Trouver une solution avec son bailleur
Tout d’abord, en cas de difficultés ponctuelles ou durables, il est recommandé de contacter votre bailleur ou votre agence immobilière pour envisager des solutions telles que des reports de paiement, des échéanciers adaptés ou des aides financières spécifiques.
Communiquez rapidement et expliquez votre situation
Dès que vous identifiez des difficultés financières, informez immédiatement votre bailleur. La communication ouverte peut souvent aider à éviter les malentendus et à trouver des solutions plus facilement et surtout, plus rapidement.
Soyez transparent sur votre situation financière. Expliquez à votre bailleur les raisons de vos difficultés et fournissez des informations détaillées sur votre situation actuelle.
Proposez un plan de paiement
Si vous ne pouvez pas payer le loyer en totalité, proposez un plan de paiement réaliste à votre bailleur. Peut-être pouvez-vous convenir de payer le loyer en plusieurs versements échelonnés sur quelques mois. La volonté de vouloir trouver une solution à ce problème peut rassurer votre bailleur sur votre motivation à lui payer le loyer dû.
Demandez une réduction temporaire du loyer
Si vos difficultés financières sont temporaires, vous pouvez demander une réduction temporaire du loyer jusqu'à ce que votre situation s'améliore, tout en indiquant à votre bailleur cette temporalité.
Considérez la renégociation du bail
Si vos difficultés financières perdurent, discutez avec votre bailleur de la possibilité de renégocier les conditions de votre bail. Cela pourrait impliquer une réduction permanente du loyer ou un changement des termes du bail.
Mettez tout par écrit
Pour éviter les malentendus, assurez-vous de mettre par écrit tous les accords convenus avec votre bailleur. Cela peut inclure un plan de paiement, une réduction temporaire du loyer ou toute autre entente spécifique.
Explorez les options d'aide financière
Renseignez-vous sur les programmes d'aide au logement disponibles dans votre région. Vous pourriez être admissible à des programmes d'aide gouvernementaux ou à des fonds d'urgence locaux. Sachez également que la MSA peut, sous conditions, vous faire bénéficier d’aides au logement telle que l’APL.
Consultez des ressources locales
Si vous avez des difficultés à trouver une solution avec votre bailleur, recherchez des organisations locales ou des services sociaux qui pourraient vous aider à trouver des ressources supplémentaires ou à médier dans la situation.
Vous pouvez contacter la Commission départementale de conciliation (CDC). Cette dernière aide gratuitement propriétaire (bailleur) et locataire à trouver une solution à l’amiable à leur litige.
En parallèle, des dispositifs d'aide existent pour vous soutenir dans ces moments difficiles.
L'Aide départementale à l'information sur le logement (Adil) : une aide juridique gratuite
L'Adil offre des conseils juridiques, fiscaux et financiers sur les problématiques liées au logement. Les conseillers de l'Adil peuvent vous aider pour les litiges locatifs, les droits et devoirs des locataires et des propriétaires, les aides au logement…
Vous pouvez contacter le numéro SOS loyers impayés au 0805 16 00 75, du lundi au vendredi (appel et service gratuits).
> Je cherche une Adil près de chez moi
L’Aide personnalisée au logement (APL) : une aide pour payer son loyer
La crainte de ne pas pouvoir payer son loyer tous les mois peut générer du stress et de l'angoisse. Les retards de paiement ou les risques d'expulsion viennent s'ajouter à cette précarité financière déjà existante.
L'APL est une aide financière destinée à réduire le montant de votre loyer.
Qui peut en bénéficier ?
Pour être éligible à l'APL, vous devez être locataire, résider en France de manière stable, et vos ressources ne doivent pas dépasser certains plafonds.
Quel est le montant ?
Le montant de l'APL dépend de plusieurs facteurs, notamment vos revenus, la composition de votre foyer et le montant de votre loyer ou de vos mensualités de prêt.
Comment en bénéficier ?
Depuis le portail mesdroitssociaux.gouv.fr, vous avez la possibilité de vérifier si vous avez droit à l’APL et effectuer votre demande directement en ligne.
> Je vérifie si j’y ai droit et fais ma demande
Le Fonds de solidarité pour le logement (FSL) :
Le Fonds de solidarité pour le logement (FSL) est un dispositif d'aide financière proposé par votre département de résidence.
Qui peut en bénéficier ?
Il s’agit d’une aide ponctuelle aux personnes et aux familles en difficulté pour payer leur loyer, leurs charges locatives, leurs factures d'énergie ou pour faire face à des dépenses liées à leur logement.
Quel est le montant ?
Son montant dépend de vos ressources et varie selon votre département.
Comment en bénéficier ?
Rapprochez-vous des services sociaux de votre mairie ou de votre Conseil départemental.
Action logement : un organisme qui facilite l’accès au logement
Action Logement facilite l'accès au logement pour les salariés en France. Anciennement connue sous le nom de « 1 % Logement », elle propose différentes solutions pour favoriser l'accès au logement, notamment des aides financières pour l'accession à la propriété, la location, les travaux d'amélioration ou d'adaptation du logement, ainsi que des garanties de loyers impayés pour les locataires.
- Loca-Pass : cette aide permet de garantir le paiement du dépôt de garantie demandé par le propriétaire lors de la signature d'un bail de location. Elle peut également prendre en charge les frais de première installation dans un logement locatif (frais d'agence, de déménagement, etc.).
- Avance Agri Loca-Pass : vous pouvez bénéficier d’un prêt à taux 0% pour couvrir le montant de votre dépôt de garantie, généralement requis lors de la signature du bail.
- Mobili-Pass : cette aide peut couvrir une partie des frais liés à un déménagement professionnel, tels que les frais d'agence, de location de véhicule utilitaire, ou encore les frais d'hébergement temporaire.
- Garantie Visale : ce dispositif de cautionnement vous permet de bénéficier d'une garantie de loyer en cas d'impayés. Il s'adresse notamment aux jeunes de moins de 30 ans, aux salariés précaires ou en situation de mobilité professionnelle.
- Agri Mobili-Jeune : destinée aux jeunes de moins de 30 ans en formation en alternance ou en stage, cette aide, pouvant aller jusqu’à 300 € prend en charge une partie du loyer.
- Aide aux saisonnier agricoles : cette aide pouvant atteindre 600 € prenant en charge vos frais de logement.
Ces aides sont soumises à des conditions d'éligibilité et sont attribuées sous réserve de disponibilité des fonds. N'hésitez pas à vous renseigner auprès d'Action Logement ou de votre entreprise pour connaître les modalités d'accès et les démarches à suivre.
> En savoir plus sur Action logement
Pour aller plus loin :
Les aides au logement de la MSA
Le site internet d’Action logement : actionlogement.fr
Le site internet de l’Anil : anil.org
Recherche appartement, mode d'emploi
Chercher un logement à louer peut s’apparenter à un parcours du combattant, surtout dans les zones en tension. Comment monter un dossier et prétendre à des aides ? Quels bons réflexes adopter ? Est-il possible de solliciter Action logement ? On vous explique.
Tout d’abord, en cas de difficultés ponctuelles ou durables, il est recommandé de contacter votre bailleur ou votre agence immobilière pour envisager des solutions telles que des reports de paiement, des échéanciers adaptés ou des aides financières spécifiques.
Vous cherchez un appartement ou une maison à louer ? Pour mettre toutes les chances de votre côté, commencez par constituer un dossier solide. Voici les 4 types de justificatifs à fournir :
- Un justificatif d’identité (carte d'identité française ou étrangère, passeport français ou étranger, permis de conduire français ou étranger (avec photo), carte de séjour temporaire, carte de résident, carte de ressortissant d'un État membre de l'UE).
- Un justificatif de domicile (3 dernières quittances de loyer, attestation d’hébergement…)
- Justificatif professionnel (contrat de travail ou certificat de travail, carte professionnelle…)
- Justificatif de ressources (3 derniers bulletins de paie, avis d’imposition, justificatifs de versements de prestations sociales…)
Retrouvez plus d’infos sur les justificatifs sur servicepublic.fr
Des aides pour la caution et le dépôt de garantie
Si l’on vous demande une caution, mais que vous n’avez personne pour se porter garant dans votre entourage, vérifiez si vous pouvez bénéficier du dispositif de Garantie Visale : il s’agit d’un service de caution locative gratuit pour les personnes entre 18 et 30 ans ou les salariés de plus de 30 ans sous conditions.
En savoir plus sur le dispositif Garantie Visale.
Si vous êtes salarié agricole depuis moins de 5 ans, vous pouvez peut-être bénéficier de l'avance Agri-Loca-Pass : il s’agit d’un prêt à taux zéro pour couvrir le montant du dépôt de garantie.
En savoir plus sur l'avance Agri-Loca-Pass.
Vérifier ses droits aux aides
Avant de vous lancer dans la recherche, vérifiez si vous avez droit à des aides au logement, comme l'aide personnalisée au logement (APL), l'allocation de logement à caractère familial (ALF) ou encore l'allocation de logement à caractère social (ALS).
En savoir plus sur les aides au logement
Si vous êtes âgé de moins de 30 ans et en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation, vous pouvez peut-être demander l’aide Agri-Mobili-Jeune d’Action Logement.
Si vous êtes saisonnier agricole, il existe aussi une aide d’Action Logement, qui peut atteindre jusqu’à 600 euros pour prendre en charge vos frais de logement.
Au besoin, vous pouvez solliciter un rendez-vous prestations auprès de la MSA pour faire le point sur les aides auxquelles vous pourriez avoir droit, et vous pouvez aussi utiliser le simulateur du gouvernement « Mes droits sociaux ».
Les bons réflexes
Un mot d’ordre lors d’une recherche d’appart : l’organisation. Voici quelques recommandations pour vous faciliter la vie durant cette période :
- Définissez bien vos critères de recherche (quel budget ? quel type de logement ? quelles zones géographiques ?…). Vous pouvez ensuite créer des alertes sur les applications ou les sites spécialisées. Cela demande un peu de temps au début, mais ensuite vous gagnerez du temps.
- Essayez d’être réactifs et de regrouper les visites : mieux vaut répondre rapidement à une annonce, les bons appartements peuvent vite partir. Si cela est possible, tentez de visiter rapidement et de faire plusieurs visites en une journée, cela vous permettra de mieux comparer.
- Créez un tableau ou un dossier de suivi de vos visites : pour vous y retrouver quand un propriétaire vous appelle, créez un tableau Excel, un fichier Word ou encore un tableau à la main si vous le préférez. Cela vous permettra de vous repérer facilement entre les dossiers envoyés, les annonces auxquelles vous avez postulées, les visites effectuées…
- Scannez tous les documents de votre dossier et rangez-les dans un cloud sécurisé afin de pouvoir les transmettre rapidement.
- Faites-vous une check-list des choses à vérifier lors d’une visite : vérifier l’état des murs, des sols, des installations, des équipements (robinet, douche…), des parties communes…
Attention aux arnaques !
Pour éviter d’être victime de fraude ou d’arnaques, voici quelques bons réflexes à avoir à l’esprit :
- Vérifier la légitimité des annonces : si une offre semble trop belle pour être vraie (loyer très bas dans une grande ville, par exemple), prenez des précautions. Il peut s’agir d’une arnaque.
- Ne jamais envoyer d’argent à l’avance : un propriétaire ou une agence légitime ne demandera jamais de paiement avant la visite ou la signature du contrat. Soyez prudent si l'on vous demande un mandat ou un virement bancaire avant d’avoir vu l’appartement.
- Passer par des canaux officiels : si vous avez des doutes sur une annonce, privilégiez les agences immobilières ou les plateformes reconnues pour éviter les fraudes.
Logement social et Action logement
Quand le secteur locatif privé est hors de prix, n’hésitez pas à vous renseigner sur les logements sociaux ou intermédiaires.
Commencez par vous rendre sur le site demande-logement-social.gouv.fr, vous pourrez faire une simulation pour savoir si vous êtes éligible. Si c’est le cas, vous pourrez déposer une demande en ligne et une fois votre demande validée, vous obtiendrez alors un numéro unique d’enregistrement (NUD-NUR). Attention, il est très important de bien renouveler votre demande tous les ans, sinon vous perdrez l’ancienneté de votre demande, et c’est ce qui compte le plus dans l’attribution d’un logement social, surtout dans les zones tendues.
Si vous êtes salarié agricole et que vous avez déposé une demande de logement social, vous pouvez solliciter Action Logement, qui propose des offres réservées aux salariés agricole. N’hésitez pas non plus à les contacter, en agence ou par téléphone pour obtenir des renseignements selon votre situation.
En savoir plus sur les offres d’Action Logement.
Pour aller plus loin
Je suis parent, j’ai sûrement droit à des aides
Quelle grande aventure que celle d’élever des enfants ! Pour la vivre pleinement et faire face à certains coûts, des aides existent, les connaissez-vous ?
Du berceau à l’entrée dans l’âge adulte, plusieurs dispositifs sont mis en place pour vous aider à réduire les coûts liés aux modes de garde, à la scolarité, l’éducation et la vie quotidienne. Il serait dommage de s’en priver, alors n’hésitez pas à vérifier si vous y avez droit.
La prime de naissance ou d’adoption
Il s’agir d’une prime versée sous condition de ressources, pendant la grossesse, pour vous aider à financer les dépenses liées à la naissance d'un d'enfant.
Vous devez avoir déclaré votre grossesse à la MSA dans les 14 premières semaines.
En cas d’adoption, la prime est versée au cours du deuxième mois qui suit l’arrivée de votre enfant au foyer.
La prime est versée en une seule fois pour chaque enfant né ou adopté.
Après la naissance ou l'adoption de votre enfant, n'oubliez pas d'effectuer une déclaration de changement de situation depuis Mon espace privé
Consultez la page d'information de la prime à la naissance ou adoption, et l'allocation de base
Pour les modes de garde
Bébé est arrivé, et il sera bientôt temps de chercher un mode de garde. Plusieurs options s’offrent à vous : crèches, assistante maternelle, garde à domicile, congé parental, parent au foyer… Selon votre choix, des aides existent pour vous soutenir financièrement.
Si vous optez pour un organisme habilité (crèches, micro-crèche…), l’assistan(te) maternel(le) ou la garde à domicile :
Vous pouvez bénéficier du complément de libre choix du mode de garde (CMG) pour vous aider à financer la garde de votre enfant de moins de 6 ans.
Comment en bénéficier ?
Il faut effectuer une demande auprès de votre MSA dès le premier mois de garde. Cette démarche est disponible en ligne depuis Mon espace privé. Si vous n’êtes pas encore adhérent, il faut vous inscrire à la MSA. Attention, il est important de signaler à votre MSA toute nouvelle demande ou changement de situation susceptible de faire évoluer le montant de l’aide (évolution des revenus, changement de mode de garde, changement de situations…).
Pour en savoir plus sur la CMG
Si vous stoppez ou réduisez votre activité professionnelle pour garder votre enfant :
Pensez à vous informer sur la prestation partagée d'éducation de l'enfant (PreParE) : cette aide est versée sous conditions aux parents qui cessent d'exercer une activité professionnelle (dans le cadre du congé parental par exemple) ou qui la réduisent au profit d'une activité à temps partiel, pour se consacrer à l'éducation de leur(s) enfant(s).
Comment en bénéficier ?
Plusieurs conditions doivent être réunies. Rendez-vous dans Mon espace privé pour en faire la demande. Si vous n’êtes pas encore adhérent, il faut vous inscrire à la MSA.
Lors de la rentrée scolaire
Votre enfant est désormais scolarisé et les fournitures scolaires et nouveaux vêtements pèsent dans votre budget. Vous avez peut-être droit à l’allocation de rentrée scolaire (ARS). Cette aide est versée chaque année courant août sous conditions de ressources, son montant est compris entre 416,40 euros et 454,40 euros par enfant, en fonction de leur âge.
Comment en bénéficier ?
Pour les enfants de 6 à 15 ans
Si vous bénéficiez déjà de prestations auprès de la MSA, l'allocation est versée automatiquement. Si vous n’êtes pas encore adhérent, il faut vous inscrire à la MSA.
Pour les enfants de 16 à 18 ans
Pour les enfants nés entre le 16 septembre 2006 et le 31 décembre 2008 inclus, vous devez déclarer à votre MSA que votre enfant est toujours scolarisé ou en apprentissage pour la rentrée 2024-2025. Cette démarche s'effectue directement en ligne dans Mon espace privé.
Pour les familles de plus de deux enfants
Famille nombreuse, famille heureuse, mais avec un budget maîtrisé ! Pour donner un coup de pouce, la MSA verse des allocations familiales aux parents qui élèvent au moins 2 enfants de moins de 20 ans. Leur montant dépend de la composition et des ressources de votre foyer.
Comment en bénéficier ?
La MSA attribue automatiquement les allocations familiales dès qu'elle a connaissance d'un deuxième enfant à charge. Pensez à bien déclarer la naissance (en transmettant une copie du livret de famille ou de l'acte de naissance de l'enfant) dans Mon espace privé. Si vous n’êtes pas encore adhérent, il faut vous inscrire à la MSA.
Pour en savoir plus sur les allocations familiales
Votre enfant devient étudiant ou alternant (apprenti ou contrat de professionnalisation)
Vous devez informer votre MSA de cette situation professionnelle et déclarer les revenus perçus par votre enfant. S’il quitte le foyer pour poursuivre ses études vous avez un choix à faire : il peut bénéficier d’une aide au logement, dans ce cas il ne sera plus considéré à votre charge et vos aides seront recalculées.
Pour en savoir plus sur les enfants à charge
L’entrée dans la vie active de votre enfant, il quitte le foyer ou y reste
Vous devez informer votre MSA du changement de situation professionnelle. Ces revenus sont pris en compte pour le calcul de certaines prestations (logement, prime d’activité, RSA) et doivent donc être déclarés.
S’il quitte le foyer, votre enfant n’est plus considéré à charge et vos aides sont recalculées.
Pour aller plus loin
Santé
Les vaccins obligatoires pour mon enfant
La santé bucco-dentaire des enfants et des jeunes
Evènements de vie
Je me sépare
Mon enfant est en situation de handicap
Sites utiles
monenfant.fr
1000premiersjours.fr
Je suis séparé et je rencontre des difficultés financières
La séparation peut être une épreuve difficile à traverser. En demandant les aides sociales auxquelles vous avez droit et en bénéficiant d'un accompagnement adapté, vous pourrez surmonter ces difficultés, envisager l'avenir avec plus de sérénité et veiller au bien-être de vos enfants.
Comment fixer ou modifier le montant d’une pension alimentaire ? Pour tout comprendre, rendez-vous sur service.public.fr. A noter, qu’en cas de désaccord avec l'autre parent sur le montant de la pension alimentaire, vous avez la possibilité de solliciter la MSA. Le service public des pensions alimentaires de la MSA accompagne tous les parents séparés ou en cours de séparation. Ce service, géré par l’Agence de recouvrement et d’intermédiation des pensions alimentaires (Aripa), vise à faciliter le versement de pensions alimentaires fixées lors d’une séparation et à préserver l’intérêt des enfants
Plus d’information sur le Service public des pensions alimentaires de la MSA
Le recouvrement des pensions alimentaires impayées
Si vous êtes dans une situation où la réception des pensions alimentaires pose problème, ce service peut intervenir pour vous accompagner et faciliter les démarches. Le Service public des pensions alimentaires peut en effet vous aider à obtenir le versement des sommes dues. Il peut notamment prendre en charge le recouvrement des pensions impayées et mettre en place des actions pour garantir le respect de vos droits.
La médiation familiale
En cas de conflit familial lié au paiement des pensions alimentaires, ce service peut vous proposer une médiation familiale. Cette démarche vise à favoriser le dialogue entre vous et votre ex-conjoint et à trouver des solutions amiables pour régler le litige. Les conflits pouvant faire l’objet d’une médiation : séparations conjugales, conflits intergénérationnels (parents/adolescents, fratrie, grands-parents/parents…), problèmes de succession, difficultés de communication entre aidants et personnes dépendantes, désaccords entre fratries pour des prises de décision relative à la perte d’autonomie d’un membre de la famille, conflits autour de la gestion de l’exploitation...
L’allocation de soutien familial (ASF)
L’ASF est versée lorsque vous élevez seul un ou plusieurs enfants partiellement ou totalement privés de soutien familial ou pour compléter une pension alimentaire fixée dont le montant est faible. Elle est également versée aux couples ayant recueilli un enfant.
L'ASF n'est pas soumise à conditions de ressources. Vous pouvez bénéficier de l’ASF si :
- vous êtes le parent ou le tiers recueillant et avez l'enfant à votre charge ;
- vous vivez seul(e) ou dans le cas où vous avez recueilli un enfant, en couple ;
- ou l'enfant est orphelin de père et/ou de mère ou n'est pas reconnu par son père et/ou sa mère ;
- ou le père et/ou la mère de l'enfant se soustraient ou ne peuvent pas faire face à leurs obligations d'entretien.
> Je consulte le montant de l’allocation de soutien familial (ASF)
Pour bénéficier de ces dispositifs, rendez-vous sur le service en ligne : service-pensionalimentaire.msa.fr
Soutien psychologique
Les travailleurs sociaux peuvent vous fournir une écoute attentive et des conseils pour faire face aux émotions et aux défis psychologiques liés à la séparation ou au divorce. Ils peuvent également vous orienter vers des psychologues ou des thérapeutes spécialisés dans la gestion des problèmes relationnels et émotionnels. Rapprochez-vous de votre MSA pour être mis en relation avec un travailleur social.
Concernant la santé mentale de vos enfants, sachez que dans le cas où un problème est identifié, le psychologue scolaire peut prendre contact avec vous pour en discuter. Le psychologue de l'Éducation nationale est un professionnel spécialisé dans le domaine de l'éducation. Son rôle est de contribuer au bien-être des élèves, à leur réussite scolaire et à leur développement personnel.
Séparation des parents, comment accompagner les enfants ?
Une séparation ou un divorce, c’est un vrai chamboulement pour toute la famille. Afin d’aider les enfants à vivre ce changement le plus sereinement possible, voici quelques conseils et infos pratiques.
La décision est prise et il vous faut désormais l’annoncer à votre ou vos enfants. Ce type de discussion peut être un peu compliquée. C’est pourquoi il est important de prendre le temps de bien préparer ce moment.
Si votre situation vous le permet, faites en sorte que les deux parents soient présents, cela montrera à l’enfant que vous restez unis dans votre rôle parental. N’hésitez pas à vous mettre d’accord en amont sur la façon dont vous souhaitez aborder le sujet. Seul(e), à deux ou accompagné(e) d’un proche, voici quelques conseils pour mener ces échanges :
- Choisissez le bon moment, de préférence calme et sans distraction. Évitez les périodes de stress (comme avant un examen) ou les jours marqués par des événements importants.
- Adaptez le discours à l’âge. Pour les plus jeunes, des explications simples suffisent. Pour les adolescents, il peut être nécessaire d’aborder la situation avec plus de détails. Essayez de garder un message clair et cohérent dans tous les cas, et insistez sur le fait que cela ne change rien à l’amour que vous leur portez.
- Rassurez-les en leur expliquant que ce n’est pas de leur faute. Les enfants, surtout les plus jeunes, peuvent avoir tendance à se sentir responsables de la séparation. Il est crucial de leur expliquer, clairement et de manière répétée si nécessaire, que ce n’est en aucun cas leur faute, mais bien une décision entre adultes liés à des problèmes qui ne dépendent pas d’eux.
- Répondez à leurs questions sans fausses promesses : si les détails de la garde ou d’un éventuel déménagement ne sont pas encore réglés, expliquez-leur simplement.
- Echangez sur leurs émotions : chaque enfant réagira à sa manière, certains seront tristes, d’autres en colère ou dans le déni, c’est tout à fait normal. Encouragez-les à poser des questions et à parler de leurs sentiments et montrez-leur que vous êtes là pour les écouter et les soutenir sans jugement.
Il vaut faudra ensuite surement revenir régulièrement sur le sujet, et accueillir avec bienveillance leurs craintes et leurs interrogations. Dans la mesure du possible, essayer de maintenir une routine stable après la séparation, les enfants ont besoin de repères, essayez au maximum de ne pas trop bousculer leurs habitudes liées à l’école, aux repas, aux loisirs et aux temps familiaux...
Où trouver du soutien ?
Si vous avez besoin de conseils pendant ou après la séparation, sachez que les MSA organisent régulièrement des réunions d’information « Parents après la séparation », gratuites, et parfois en ligne. Ces rencontres anonymes sont animées par des professionnels (travailleurs sociaux, avocats, juristes et médiateurs familiaux), qui pourront vous répondre, et éventuellement vous proposer des rendez-vous personnalisés. N’hésitez pas à contacter votre MSA pour vous renseigner.
Entre les démarches administratives, l’impact sur votre quotidien ou vos finances, il n’est pas toujours facile de s’y retrouver lors d’une séparation. Pour vous aider, la MSA met un guide à votre disposition qui regorge de conseils et d’infos utiles.
Si vous pensez avoir besoin d’un accompagnement en tant que parent ou que vous souhaitez rencontrer d’autres parents, vous pouvez vous tourner vers les lieux d’accueil enfants-parents (Laep). Ce sont des espaces de convivialité, d’écoute, de jeux partagés et de parole qui favorisent la rencontre et l’échange entre enfants et parents, y sont accueillis conjointement les enfants de moins de 6 ans et leurs parents ou l’adulte référent qui les accompagne. C’est un lieu « ouvert » qui accueille gratuitement de manière libre et sans inscription. Renseignez-vous auprès de votre MSA pour trouver un Laep dans votre secteur géographique.
N’hésitez pas non plus à regarder du côté des associations : certaines associations de parents organisent des groupes de parole et proposent des ressources ou des rencontres, c’est le cas par exemple de l’association Unis pour les familles (Unaf).
Si vous pensez que votre enfant a besoin d’un accompagnement psychologique durant cette période, plusieurs solutions s’offrent à vous. Vous pouvez solliciter la psychologue scolaire de l’école ou encore vous tourner vers un Centre médico-psycho-pédagogiques (CMPP), ces centres accompagnent les enfants de 0 à 20 ans. Un annuaire des CMPP est disponible, et vous pouvez aussi appeler le centre social de votre MSA pour vous renseigner.
N’hésitez pas non plus durant cette période à prendre soin de votre propre santé mentale, afin de pouvoir être présent(e) pour votre ou vos enfants, c’est aussi important de prendre soin de vous. Vous pouvez commencer par solliciter le service « Agri écoute » par téléphone ou via un tchat. Cela vous permettra notamment de prendre rendez-vous pour un entretien avec un psychologue et d’être orienté en fonction de votre situation.
Que faire en cas de conflit parental ?
Lors d’une séparation, les parents ne trouvent pas forcément de terrain d’entente et cela peut générer des conflits. Premier conseil, même si la situation est tendue avec votre ancien ou ancienne partenaire, ne parlez pas de lui ou d’elle devant vos enfants en des termes négatifs : les enfants ont besoin d’avoir une bonne image de leurs parents pour se construire, et ils ne sont pas forcément prêts à accueillir ces propos. Dénigrer l’autre parent, peut enfermer l’enfant dans un conflit de loyauté, difficile à gérer quand on n’a pas encore toutes les ressources émotionnelles nécessaires. Cela peut sembler difficile, surtout quand l’autre parent n’assure pas ses responsabilités, mais pensez avant tout au bien être de votre enfant, qui constate au quotidien votre investissement et s’en souviendra.
Plusieurs dispositifs existent en cas de conflits : le premier réflexe est de tenter d’abord une démarche de médiation familiale. L'intervention d'un tiers impartial, le médiateur familial, peut constituer une solution pour sortir d'une situation bloquée, faciliter la communication et éviter la rupture des liens familiaux.
En savoir plus sur la médiation familiale
Parfois la médiation ne suffit pas, vous pouvez alors solliciter un rendez-vous avec un travailleur social de la MSA pour vous accompagner et mettre en place un plan d’action.
Si la séparation intervient dans le cadre de violences conjugales, vous pouvez appeler le 39 19 (gratuit, 7 jours sur 7 et 24h sur 24) afin d’être orientée vers une structure à même de vous accompagner. Il peut aussi être intéressant de se tourner vers les Centres d'Information sur les Droits des Femmes et des Familles (CIDFF), il existe 2 300 permanences à travers le territoire qui sont répertoriées sur leur site. Sachez également, que vous pouvez peut-être bénéficier d’une aide d’urgence de la MSA. Si les échanges avec le parent violent sont trop difficiles à supporter, sachez qu’il existe une application qui permet de filtrer les échanges : l’appli TI3RS. Celle-ci peut être mise à disposition gratuitement sur demande d’une association.